lundi 19 octobre 2009

Mon marathon


Il y a des périodes avec des hauts et avec des bas.
En ce moment au niveau sportif on peut dire que je suis dans le bas.
Le marathon devait se passer tranquillement comme une belle balade un dimanche matin.
Difficile de concilier la préparation de ma femme et la mienne sans trop sacrifier la vie de famille.

Revenons à ce fameux marathon, une légère brume nous a accompagné tout le long de notre voyage.
Une petite sieste dans la voiture 1 heure avant le départ, un échauffement pour se mettre dans l'ambiance et retrouver des amis perdus de vue depuis 12 ans.
Un retour en arrière qui m'apporte une certaine émotion.
le départ est très tranquille avec quelques mots échangés avec ma femme et mes potes.
A partir du troisième kilomètres, je commence à accélèrer et doubler des groupes de coureurs.
Jusqu'au 30 eme j'arrive à courir correctement malgré un parcours qui monte plus qu'il descend.
Mes sensations sont bonnes, depuis le début je fonctionne en accélération pour doubler les coureurs car nous courons sur des pistes cyclables, il faut avouer qu'elles ne sont pas larges.
Sans prévenir, aucun avertissement durant cette course m'alerta de son arrivée.
Quelle fut ma surprise de rencontrer ce que l'on appelle un coup de fatigue ou dans le jargon des coureurs le fameux mur.
Le souffle est bon mais l'énergie est partie faire un tour, je ne la reverrais plus du marathon.
Dans ses moments là, on se demande toujours ce que l'on fait là.
Pour corser le tout, mon estomac désire me poser un peu de problême.
Il commence à refuser le liquide et le solide que je lui propose.
La solidarité commence à se mettre en place avec mes homologues coureurs mais surtout marcheurs.
Plus que 5 kms avant de franchir la ligne, un groupe s'est composé afin de terminer sans trop galèrer.
Dans ses moments là, je regrette toujours de mettre surestimer.
Pauvre imbécile que je suis, à croire que je vallais dans les 3 h 30 alors que péniblement je vais finir dans les 4H15.
La pluie a continué durant cette matinée, je franchi la ligne trempé et frigorifié.
Avant le départ, nous avons décidé très rapidement et sans réflêchir que ma femme gardait les clés de la voiture.
Bonne idée de lui laisser les clés, car dans notre voiture il y a les vêtements bien chaud qui me seraient bien utile.
Ne pouvant rien avaler, je m'assois pour l'attendre avec une bouteille d'eau, sait-on jamais.
L'attente fut un peu longue et le froid commence à faire son effet, je suis obliger de rendre .... les armes mais aussi mon dernier ravito, direction la tente médical par souci de prévention.
La journéee est loin d'être terminer , le premier diagnostique du médecin est de constater que je ne suis pas en déshydratation.
Voilà une bonne nouvelle, entre temps ma femme vient de rejoindre le cercle des marathonniennes, félicitations chérie!!!
Pour ma part, je suis toujours avec les medecins qui remarque que je n'arrive pas à remonter mon taux de glucide.
Me revoilà avec la perf, comme d'hab!
Je vais vous épargner mon transport dans la voiture, la piqure pour éviter que je vomisse, raté !!!
22 heures toujours dans un état proche d'une sèche, je prend la direction des urgences pour en ressortir vers 4H00.
Un bon dimanche comme je les aime.

AUCUN ENTRAINEMENT DEPUIS

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